L’Ambassadeur de la RDC au BENELUX, le professeur Christian Ndongala Nkunku a exprimé le soutien de la RDC en faveur de la pénalisation de l’Ecocide.

CPI : L’Ambassadeur de la RDC au BENELUX, le professeur Christian Ndongala Nkunku a exprimé le soutien de la RDC en faveur de la pénalisation de l’Ecocide.

La Haye, 2 décembre 2024. L’Ambassadeur Christian Ndongala Nkunku a porté la voix de la RDC à La Haye pour réaffirmer le soutien de notre pays à l’initiative portée par le Vanuatu, Fidji et Samoa en vue de la reconnaissance de l’écocide en tant que cinquième crime international dans le Statut de Rome de la Cour Pénal International, CPI.

C’était à l’occasion de la 23è session de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la CPI programmée du 2 au 7 décembre 2024.

Lors de cette conférence, des experts issus de la société civile, de milieux universitaires et différentes autres organisations internationales ont pris la parole pour inviter les Etats parties à s’engager fermement à faire évoluer le droit en légiférant sur le crime d’Ecocide.

Les interventions convergeaient notamment vers des propositions portant sur l’adoption d’une loi qui protège les écosystèmes de la destruction et de la dégradation massives en faisant porter la responsabilité pénale sur les différents acteurs d’infraction, (auteur, co-auteur et complice).

« Cette initiative marque un changement de paradigme fondamental. La nature n’est pas une réserve inépuisable de ressources à exploiter sans retenue et sans sagesse. Il est temps de reconnaître que l’on ne peut extraire indéfiniment d’une planète aux ressources limitées, et que détruire la nature revient à compromettre la pérennité même de la vie, et la survie de l’humanité », a expliqué le Pr Christian Ndongala Nkunku.

La RDC salue cette initiative, du Vanuatu, de Fidji et de Samoa qu’elle considère comme « une solution efficace, car le droit pénal, de par son caractère contraignant, constitue un outil puissant pour répondre aux graves dommages environnementaux, en temps de paix comme en temps de conflit », a-t-il souligné.

En effet, a poursuivi l’ambassadeur Ndongala, « nos écosystèmes, qui abritent la deuxième plus grande forêt tropicale du monde reconnue comme le premier poumon mondial en termes de séquestration de carbone, nous fournissent des biens et services vitaux tels que l’approvisionnement en nourriture et en médicaments, la régulation du climat, la purification de l’air et de l’eau, ainsi que la pollinisation et d’autres services. Tous ces services essentiels sont gravement menacés par des activités destructrices qui, dans de nombreux cas, relèvent de véritables crimes contre la nature ».

Pour le représentant de la RDC au Benelux, la reconnaissance de l’écocide devient une étape cruciale pour amener l’humanité à vivre en harmonie avec la nature, « afin d’inverser la tendance de perte de la biodiversité, et remettre la nature sur la voie du rétablissement ».

Le Pr Christian Ndongala a enfin indiqué que la RDC, en tant que « pays solution face au changement climatique et à la perte de la biodiversité », réaffirme sa détermination à soutenir cette « initiative cruciale, qui constitue une étape essentielle pour guider la communauté internationale vers une coexistence harmonieuse avec notre planète ».

« Pays solution », la RDC se positionne donc ouvertement en faveur de la dynamique nouvelle relative à l’intégration, dans un proche avenir, de crime d’écocide dans le statut de Rome de la Cour Pénale Internationale

C’est le lieu de rappeler que le Statut de Rome définit les crimes internationaux sur lesquels la CPI a un pouvoir juridictionnel. Ils sont quatre, à savoir, les crimes de génocide, les crimes de guerre les crimes contre l’humanité et les crimes d’agression.


Service de Presse et Communication

AVIS AU PUBLIC

L’AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PRES LE ROYAUME DE BELGIQUE, LE ROYAUME DES PAYS-BAS, LE GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG ET MISSION AUPRES DE L’UNION EUROPEENNE PORTE A LA CONNAISSANCE DU PUBLIC QUE, DEPUIS QUELQUES JOURS, UN SITE PIRATE DIT SITE MIROIR, http://belgique.diplomatie.cd A ETE CREE PAR DES INCONNUS QUI RECLAMENT DES PAIEMENTS EN LIGNE POUR DES PASSEPORTS BIOMETRIQUES CONGOLAIS ET DES ATTESTATIONS.

A CET EFFET, L’AMBASSADE INVITE TOUT UN CHACUN A PLUS DE VIGILANCE ET RAPPELLE, PAR LA MEME OCCASION, QU’AUCUN PAIEMENT EN LIGNE N’EST EXIGE POUR L’OBTENTION DU PASSEPORT BIOMETRIQUE CONGOLAIS NI POUR TOUS LES DOCUMENTS DE L’ETAT CIVIL (ATTESTATIONS…) SAUF POUR LE VISA.

L’AMBASSADE SOLLICITE LA MAGNANIMITE DE TOUS, EN VUE D’ASSURER UNE TRES LARGE DIFFUSION DE CET AVIS.

Fait à Bruxelles, le 25 avril 2024.

L’AMBASSADE.

République Démocratique du Congo

Commisssion Electorale Nationale Indépendante

CENI

Conformément au Calendrier du processus électoral 2022-2027, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance des Congolais résidant en Afrique du Sud, en Belgique et en France que l’opération de l’identification et de I’enrôlement des électeurs commence ce 25 janvier 2023.

Les Centres d’inscription (Cl) sont implantés au sein des Ambassades de la République Démocratique du Congo dans chaque pays indiqué ci-haut.

Pendant toute la durée de ladite opération, les Cl seront ouverts de mardi à dimanche, de 9h à 17h, heures locales.

Pour participer à cette opération, les Congolaises et Congolais résidant dans les trois pays précités doivent présenter l’une des pièces suivantes : un passeport congolais en cours de validité ou une carte consulaire. Chacune de ces deux pièces est présentée cumulativement avec soit une carte ou attestation de résidence, soit avec une carte de séjour en cours de validité.

Chaque requérant devra disposer des informations utiles sur son identité et sur ses origines.

Les procédures de I’identification et de l’enrôlement des électeurs exigent la présence physique du requérant au Centre d’inscription pour la capture de sa photo, le prélèvement de ses empreintes digitales et de l’iris.

L’inscription des électeurs au pays et à l’étranger est gratuite.

Fait à Kinshasa, le 22 janvier 2023

Patricia NSEYA MULELA, Rapporteur