Bruxelles, 27 octobre 2023 (ACP).- Trois personnalités de la République démocratique du Congo ont été plébiscitées vendredi, à Bruxelles, en Belgique, lors de la clôture de la conférence de l’Inspection générale des finances (IGF) sur l’instauration de la bonne gouvernance organisée du 26 au 27 octobre.
Cette reconnaissance a été rendue par le collectif des étudiants congolais de Belgique au Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, absent à la cérémonie, pour le travail qu’il abat dans la remise en ordre des finances publiques, à l’ambassadeur de la RDC au Benelux, Christian Ndongala Nkuku, qui a « rallumé la flamme de la diplomatie congolaise », ainsi qu’à l’inspecteur général des Finances Jules Alingete Key, champion de la lutte contre la corruption.
Dans son mot de clôture, l’ambassadeur Ndongala s’est félicité que l’IGF ait choisi Bruxelles pour sa campagne de sensibilisation et d’information à la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance en RDC.
« Nous avons tous été édifiés par la lutte que mène l’Inspection générale des finances en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos populations, à travers les retombées de son programme dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires en RDC », a-t-il déclaré.
Au cours de cette deuxième journée, l’inspecteur général des Finances, Jules Alingete a souligné « les contrôles a priori et concomitants, plutôt que l’examen a posteriori, sont les deux modes que privilégie l’IGF en matière de finances publiques ».
Il a fait savoir que ce type de contrôle, qui constitue la patrouille financière de l’IGF, joue un rôle préventif car il empêche le gestionnaire de commettre des actes non réguliers, tandis que le mode a posteriori pose le problème d’application des sanctions, affaiblissant ainsi les organes de contrôle.
« En cette matière, la loi prévoit le contrôle interne et externe, mais aussi des organes de trois types, administratif (IGF), juridictionnel (Cour des comptes), et politique (parlement, assemblées provinciales et conseils communaux) », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Herman Iyeleza, coordinateur à l’IGF, a expliqué le rôle et le mode de fonctionnement des différents organes de contrôle, tandis que M. Al Kitenge, stratège et expert en innovations économiques, s’est attardé sur les notions de conflits d’intérêt dans le chef des agents des services publics et les moyens d’éradiquer la corruption : la digitalisation des services ainsi que la formation de la population dans la prévention de la fraude.
Quant au sénateur belge d’origine congolaise, M. Bertin Mampaka, il a estimé que le phénomène de la corruption est volatile et n’a pas de frontière. Il a, à cet effet, cité quelques exemples de corruption au parlement européen (qatargate) et dans certains pays occidentaux, comme l’affaire Agusta en Belgique et Cahuzac en France.
Service de Presse et Communication